Accueil A la une Le chef de l’État rend visite au blessé de la révolution Yosri Zrelli : «Autant les défis sont grands, autant notre volonté de les relever est inébranlable»

Le chef de l’État rend visite au blessé de la révolution Yosri Zrelli : «Autant les défis sont grands, autant notre volonté de les relever est inébranlable»

Le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu hier, jeudi 13 février, à l’Hôpital militaire de Tunis pour rendre visite au blessé de la révolution Yosri Zrelli et s’enquérir de son état de santé avant son départ pour poursuivre ses soins dans un établissement hospitalier en France.

Kaïs Saïed a affirmé que la Tunisie n’oubliera jamais ses martyrs ainsi que leurs familles, qu’ils appartiennent aux forces armées, à la sûreté nationale ou à la douane.

Le Chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté de  poursuivre avec le peuple tunisien son chemin pour la libération de la Tunisie afin de concrétiser ses aspirations en termes de liberté, de droit à l’emploi et  à la dignité. « Autant les défis sont grands, autant notre volonté de les relever est inébranlable », a-t-il déclaré.

Au cours de cette discussion avec Yosri Zrelli, le Chef de l’Etat a évoqué les décennies de corruption initiée par ceux qui ont pris l’Etat pour un butin en accédant au pouvoir et en usant de concepts éculés et caducs ainsi que d’idées périmées.   

Il a ajouté que le peuple a été beaucoup plus averti que ces personnes qui croyaient le duper. Il a fini par les éjecter et ils ont fini dans la poubelle de l’histoire. Citant un vers d’Ibn  Rachiq,  il les a comparés à des chats qui se prennent pour des lions alors qu’ils ne faisaient même pas peur aux souris.

« Nous tiendrons bons et nous baliserons le chemin à une génération qui hissera notre drapeau partout », a déclaré Kaïs Saïed.

Le Président a ensuite salué les efforts de l’armée nationale qui n’hésite pas à monter à tous les fronts pour garantir la paix et la quiétude pour les citoyens. 

«  La Tunisie regorge de talents et de compétences. La preuve, vous serez traité en France par un médecin tunisien pour une intervention très pointue », a conclu Kaïs Saïed en s’adressant à Yosri Zrelli. 

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